Je me disais qu'il fallait arrêter de parler de "fin de siècle" et de température moyenne mondiale dans la presse car les gens ne saisissent pas la gravité quand ils ne peuvent ni se projeter sur plusieurs décennies, ni mesurer l'impact d'une hausse de quelques degrés au niveau mondial sur leur petit patelin local, donc tant que le danger restera traité de façon abstraite le déni et l'indifférence vont l'emporter sur la conscience collective, malheureusement l'alternative c'est de dresser un tableau plus sombre/réaliste, ce qui est généralement accueilli par une anxiété non productive et un sentiment d'impuissance qui domine déjà les esprits quand on aborde les questions environnementales.
Mais bon, commencer par amplifier la couverture médiatique de ces sujets au delà de simple reportages sur la canicule et le beau temps serait déjà un beau début...