this post was submitted on 21 Jul 2023
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France

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Hop, [email protected] c'est finit, merci de migrer sur [email protected]

founded 1 year ago
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Tout est parti d’un dilemme qui me tenaillait depuis des mois. Comment découvrir d’autres continents à l’heure où il faudrait se restreindre à deux tonnes de CO2 par an ? Comment critiquer la folle industrie du tourisme de masse, tout en prenant soi-même l’avion pour s’ébahir devant la grandeur de l’Amazonie et s’offrir un vertige en haut d’un sommet andin ? (...)

Bien que ce mode de transport requière le privilège d’une très grande flexibilité dans le temps et les destinations, le «co-baturage» peut se pratiquer à peu près partout. La route que j’ai prise ou celle reliant les Canaries aux Antilles en passant par Cap-Vert en 15 jours sont particulièrement empruntées. Mais, régulièrement, des équipages cherchent du monde pour des trajets plus courts, allant du sud de la France aux Baléares ou de la Bretagne aux îles du Ponant. Pour ma part, je compte bien renouveler l’expérience et voguer sous d’autres latitudes, allant un jour peut-être jusqu’à oser la transpacifique – un mois en mer -, du Panama à la Polynésie.

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[–] [email protected] 3 points 1 year ago (1 children)

Le but de la manoeuvre, c'était d'économiser une tonne de CO2, ce qui a été le cas ici

Si j’avais dû prendre l’avion, j’aurais atteint ma destination en huit heures et émis plus d’une tonne de CO2-équivalent. En bateau, bien que nous ayons utilisé le moteur épisodiquement pour regagner un couloir de vent ou recharger les batteries, nous avons traversé près de 3 500 miles nautiques, soit 6 500 kilomètres, presque à la seule force du vent.