France
La France et les Français
Communautés principales
Nous rejoindre sur Matrix: https://matrix.to/#/#jlai.lu:matrix.org
FAQ, guides et ressources :
Actualité internationale
Loisirs:
- [email protected]
- [email protected]
- [email protected]
- [email protected]
- [email protected]
- [email protected]
- [email protected]
- [email protected]
- [email protected]
- [email protected]
Vie Pratique:
Société:
Villes/Régions
- [email protected]
- [email protected]
- [email protected]
- [email protected]
- [email protected]
- [email protected]
- [email protected]
- [email protected]
- [email protected]
Pays:
Humour:
Fedivers:
Règles
-
Multi-lingual community: posts in other language than French are allowed. 🚀
-
Tous les francophones sont bienvenus. 🐌
-
Remember the human : pas d’insultes, pas d’agressivité, pas de harcèlement entre utilisateurs. 🤖
-
Xénophobie, racisme et autre forme de discrimination sont interdits.🌈
-
Pas de doublon. Pas de spam. Évitez les paywalls autant que possible.☔
-
Utilisez la fonction "Report" pour signaler le contenu contrevenant aux règles.🏴
-
Le contenu doit être en rapport avec la France ou la population française.🇨🇵
Communauté de secours:
view the rest of the comments
Pensées de douches tangentielles que j'aimerais bien organiser sous forme d'un texte un peu plus long et réfléchi un jour : voyager, c'est sur-côté. C'est très facile pour moi de dire ça, j'ai énormément pris l'avion et voyagé dans ma vie, et même passé plusieurs mois d'affilés sous des latitudes différentes. Il y a indéniablement des effets positifs aux voyages, rupture avec le quotidien qui permet de prendre du recul, ouverture d'esprit au contact de cultures différentes, et j'en passe… MAIS.
Le voyage de vacances comme récompense de l'année de boulot pose plusieurs problèmes majeurs je pense, et il est peut-être temps de remettre en cause ce totem :
Ces réflexions je me les fais à chaque fois que j'entends des discours « les gens de là bas sont tellement plus gentils/simples/généreux » qui je pense sont du pipi de chat. Moi aussi j'ai voyagé, et dans le monde entier j'ai trouvé des gens qui étaient parfois généreux, parfois égoïstes, avaient toujours besoin de manger boire faire pipi caca, et avaient besoin de la reconnaissance/l'amour de leurs semblables. 🤷 Mention spéciale à ce couple de jeunes Français croisés au Maroc et leur « mais quand même ici, les gens sont sympas, c'est pas les mêmes que chez nous » (au cas où ce n'est pas clair, ça voulait dire, « c'est pas comme les sales arabes qui vivent en France »).
Contredisez-moi, c'était le but de ce post.
Je me l'auto-reproche également. À vrai dire je pense n'avoir jamais réussi à sortir vraiment des circuits balisés pour touristes, malgré des efforts en ce sens, sauf quand j'ai rejoint quelqu'un qui vivait sur place. Là ça change tout. J'ai également accueilli des touristes gratos pendant plusieurs années chez moi (via bewelcome) et j'aime à penser, orgueilleusement, qu'ils ont eu une expérience un peu différente de ma très touristique ville.
Je ne pense pas que ça démontre quoique ce soit. On peut très bien imaginer que les riches voyagent car c'est un signe extérieur de richesse qu'il est bon d'afficher, que les plus pauvres le font car ils aspirent à devenir riches, ou même chacun des "groupes de richesse" voyagent pour des raisons différentes. (je ne dis pas que ma théorie est valable, c'est avec ton "rapidement démontré" que je ne suis pas d'accord).
Ben c'est un peu tout le fond du problème. Ce que je dis d'autre c'est accessoire, le désastre écologique c'est la raison.
Je pense qu'il est tout à fait possible de décider collectivement de ne plus valoriser autant le fait de voyager, et que le fait que ça soit si "joyeux" de voyager est largement une construction sociale (que l'on doit déconstruire). Il me semble qu'il y a un parallèle intéressant à faire avec l'hyper-consommation. Prenons les fringues par exemple, on sait que ça pollue, c'est fabriqué dans des conditions épouvantables l'immense majorité du temps et pourtant il y a une "joie d'acheter" qu'il est dur de combattre. Décider de rapiécer ses fringues, accepter de porter des trucs un peu délavés est vécu comme triste généralement — il faut déconstruire ça aussi. D'ailleurs, « se déconditionner de la joie d'acheter et se conditionner à la tristesse d'acheter », c'est un autre thème (parmi les 8542 autres) sur lequel j'aimerais écrire un jour (=jamais ^^).
Je ne suis pas défenseur d'une tourisme d'expérience d'authentique au contraire je défends - avec un peu de mauvaise foi puisque j'ai beaucoup touristé et que je le referai, ne serait-ce que parce que ma compagne n'envisage d'arrêter de tourister et que je l'aime - que les voyages c'est sur-côté, quoiqu'on y fasse.
Là en effet je ne comprends pas ce que tu dis, mais je sens une pointe d'agacement qui à mon avis est symptomatique de la sacralisation du "voyage". J'aime pas trop les totems. ;o)
Concernant notre nature d'explorateur, ben c'est un peu triste si on n'a qu'un douzième de l'année pour l'assouvir ? D'autre part, une vie n'est pas assez pour explorer les environs d'où on habite. Et explorer/découvrir n'implique pas nécessairement de prendre un vol long courrier. Je suis assez sceptique des affirmations qui concerneraient notre nature humaine, ceci dit, on peut en dire tout et n'importe quoi et en réalité, notre "nature" est assez modelable par notre culture, c'est une des choses qui nous caractérise.
Là c'est toi qui m'a mal lu, j'ai dit dans le message auquel tu réponds que j'ai principalement été un voyageur qui suit les circuits touristique au cours de ma vie.